Déjà...

jeudi 18 décembre 2008

Courir sur un tapis: premier test!

Mon terrain de jeu préféré jusqu'à présent fut le Parc de Saint Cloud.

Ce week-end, lors d'une escapade narbonnaise, changement de décor et deux sorties au programme.

S'agissant de la première: les vignes de la Clape.
Fait pas beau, fait pas chaud mais peu importe j'ai bien pris mon équipement d'hiver (et notamment ma fameuse veste GORE... je ne m'en remets pas! lol)
Pour ceux qui connaissent, le Clape c'est tout sauf plat.
Pas d'échauffement, j'attaque d'entrée de jeu et ça monte, ça monte, ça monte. J'en bave (et Dieu sait qu'on est à la limite du figuré!!!) mais vient une descente salvatrice. J'en profite pour regarder autour de moi et lorsque mon regard se pose par terre, je ne peux pas m'empêcher de noter une multitude d'empreintes d'animaux et a priori pas de chien... j'apprendrais plus tard qu'en fait ce chemin est le préféré des sangliers et qu'il n'est pas exceptionnel de les y croiser (autant dire que j'aurais pu finir en sprint!).
Bon an mal an, j'arrive dans les vignes et plutôt que de continuer sur la route, j'entame une boucle, je remonte. Je suis morte, 12 minutes de course et je suis grillée!
Je rentre à la maison, hyper déçue. Là, je fais marrer tout le monde genre "qu'elle vienne pas nous dire qu'elle court!". Pô grave, je me dis que je retenterai ma chance le lendemain.

Le lendemain donc, deuxième sortie. Enfin "sortie", pas vraiment puisqu'en fait je vais tester le concept du tapis de course. Celui-là:


Et alors, qu'est-ce que ça donne?
Mes impressions:

- tout d'abord, y'a un écart entre les vitesses et distances affichées par le tapis et celles données par l'Ipod (et c'est ce dernier qui m'est favorable). Normal, je n'ai jamais étalonné mon kit et puis renseignement pris auprès de runners les infos livrées par le tapis ne sont pas - elles n'ont plus - nécessairement exactes. Entre les deux, il doit y avoir un juste milieu!

- en deuxième lieu l'amorti est à ce point énorme que cela en est presque gênant! Le revêtement en lui même est forcément moins dur que le sol sur lequel je cours habituellement, ajoutez à cela des ressorts sous le tapis et vous avez l'impression de courir sur des coussins!
Bizarre au début, la sensation n'est finalement pas désagréable.

- c'était une première, j'ai été tentée de toucher tous les boutons: augmentation continue de la vitesse durant les 20 premières minutes, puis 10 minutes de "super-accélération", puis baisse de rythme jusqu'à une marche rapide, voire ultra-rapide (7,5 km/h). C'est là que j'ai commencé à jouer avec l'inclinaison du tapis, jusqu'à grimper au max. Bon, les boutons, je pense qu'à terme on y touche peu mais les premières fois, ça doit être sacrément tentant de tout tester!

- j'ai eu chaud comme jamais! La maison était hyper-bien chauffée, je n'ai pas voulu prendre le temps d'ouvrir la fenêtre, je me suis donc rabattue sur les ventilateurs équipant le tapis. Et là, je pense qu'il y a un problème de conception: l'air du ventilo m'arrivait directement au niveau du visage, et donc de la bouche. Résultat, au bout de 2 minutes j'avais systématiquement l'impression de marcher depuis 5 heures dans le désert et sans flotte... Le ventilo, à utiliser avec modération donc.

Et au final ça donne quoi? Ben à peu près ça:


C'est déjà mieux que les 12 minutes de la veille et ça m'a un peu rassurée.

Alors conclusion sur le tapis: je pense qu'en hiver, lorsque le temps ne se prête pas à de grandes promenades, ça peut être bien utile. Je pense aussi qu'il peut permettre de gagner en régularité en matière de rythme (lorsqu'on ne touche pas à tous les boutons).
Mais - et je crois l'avoir lu ailleurs - je pense qu'autant d'amorti ce n'est pas forcément très bon. Perso, dès le lendemain j'avais une petite douleur dans les genoux (jamais ressentie avant) et je ne serais pas étonnée qu'il y ait un rapport.

Demain, s'il ne pleut pas à verse, je retourne à mon Parc de Saint Cloud. Objectif, une trentaine de minutes de course lente mais continue. Pour l'heure donc, je mets de côté le programme pour courir plus vite.

mercredi 10 décembre 2008

Ne jamais s'arrêter de courir?

Après 10 jours de repos forcé, c'est de bonne heure et remontée comme un coucou que j'ai chaussé mes baskets ce matin pour une petite séance de 30 minutes.
Il caille (0°), j'ai donc particulièrement bien "travaillé" l'équipement et rien à dire, j'ai eu plutôt bien chaud.

Me voilà donc partie.
Dès les premiers mètres, je sens que ça ne va pas être facile: pas de douleur en particulier mais beaucoup de mal à trouver mon souffle et je pense que le froid y a tout de même été pour quelque chose.

7 heures du mat', les rues de Boulogne ne sont pas encore surchargées de voitures n'empêche qu'au bout d'une vingtaine de minutes je me suis retrouvée obligée de m'arrêter pour laisser passer les voitures et là... là j'ai machinalement pris une profonde inspiration! LA boulette!

Je me suis littéralement "freezé" les poumons, s'en est suivi une quinte de toux pas possible. Une mamie qui attendait comme moi que le petit bonhomme passe au vert a même fini par me demander si j'avais besoin d'aide! Bon ben faut pas déconner, j'en étais pas là, mais pas non plus possible de me remettre à courir. Je suis donc rentrée en marchant et en toussant à la maison.

Verdict, à peine 20 minutes de course et un peu plus de 3,5 kms parcourus. Pas brillant.



Vu les difficultés que je rencontre lorsque je reprends après m'être arrêtée une semaine, j'en arrive à me dire qu'après 4 mois de course à pied, rien est acquis (mais alors rien du tout!) et que je dois continuer à bosser l'endurance avant de commencer à penser à la vitesse. J'ai couru une fois une heure, va falloir m'y remettre.

Et sinon, une bonne surprise en lançant Running Tracker, une nouvelle version était disponible: plus de graphiques, plus de stats et une meilleure prise en compte des temps de marche, des tas de possibilités de paramètrage...

Voilà un aperçu des nouveautés, un graph comparatif des distances que j'ai parcourues durant les 5 dernières semaines:



Je ne sais pas qui se cache exactement derrière Running Tracker mais il assure!

dimanche 7 décembre 2008

Une tendinite de la pré-molaire????

Il y a quelques jours, je citais un internaute-coureur: "Allez chez le dentiste, si ça ne soigne pas les tendinites, ça soigne au moins les dents et c'est déjà pas mal"... Mouais...

Il y a une quinzaine de jours, je suis allée chez le dentiste pour une gêne récurrente sur une pré-molaire. Depuis, j'ai eu droit à quelques séances de soins sur cette fameuse dent et sur celle d'à côté qui avait été soignée il y a quelques années mais mal soignée apparemment.
Au final, ma petite gêne s'est convertie en une vraie douleur dont tous les anesthésiants ne sont pas venus à bout lors de ma dernière séance de dentisterie!

Une semaine que je ne cours pas à cause de ces soucis "mécaniques" et que je suis aussi shootée aux anti-douleurs qu'un poulet peut l'être aux hormones!
J'étais sensée tester le concept "dents nickels, plus de tendinite à Noël" il s'avère en fait que plus j'ai mal aux dents, moins j'ai mal aux pieds...

mercredi 3 décembre 2008

lundi 1 décembre 2008

La course à pied commencerait-elle sur les dents?


Les forums sur la course à pied regorgent de posts relatifs aux dents, et plus précisément au bon entretien de celles-ci: en effet, les avis sont partagés sur la question mais d'aucuns soutiennent qu'une simple carrie pourrait être à l'origine d'une tendinite récalcitrante par exemple... Info ou Intox, il semblerait qu'aucune étude n'ait véritablement été menée à ce sujet et cela donne parfois des discussions passionnées!

Et bien je me propose de vérifier cette fameuse "rumeur".
Niveau tendinite, j'ai eu mon lot (ma voute plantaire gauche pour ceux qui suivent). Les semelles de mon podologue ont largement contribué à ce que la douleur s'estompe mais pas complètemet pour être honnête puisqu'après chaque sortie un peu longue, elle se fait sentir (juste sentir).

Depuis une dizaine de jours, mon nouveau dentiste s'occupe donc de réparer les dégâts causés par son prédécesseur et d'ici 2 semaines, je devrais avoir des dents irréprochables.
Nous verrons alors si les sorties longues ont encore un effet sur mes pieds mais d'ici là, comme j'ai pu le lire sur un forum: "Aller chez le dentiste, si ça soigne pas les tendinites, ça soigne au moins les dents et c'est déjà pas mal".

A bon entendeur...